Quelques soient les lieux, les villes, les villages que nous habitons, la préoccupation environnementale est en passe de devenir une priorité pour tous : priorité villecresnoise, française, européenne et même mondiale. En effet, la croissance constante non maîtrisée de la production industrielle, de l'habitat, des moyens de déplacement, en particulier de l'automobile individuelle, est responsable d'un accroissement exponentiel du réchauffement climatique et d'un épuisement des sources d'énergie fossile (pétrole, gaz, charbon) qui interdisent d'espérer une croissance indéfinie de ce type. La prise de conscience est récente, mais maintenant générale et très rapide.
Nous le sentons bien à Villecresnes où chaque lopin de terre encore vierge est construit, où les voitures, la camions sont de plus en plus nombreux à traverser le territoire, où les déplacements vers les lieux de travail sont de plus en plus longs, fatiguant et déstructurants. Nous sommes de plus en plus fréquemment spectateurs, en même temps qu'acteurs inconscients, lors des alertes de dépassement des seuils de pollution concernant la qualité de l'air.
L'occasion nous est donnée avec les élections municipales et cantonales, de réfléchir sur le développement que nous voulons pour notre commune, notre territoire et de faire des choix. Les choix que nous allons devoir faire dans les mois, les années à venir, au niveau de l'habitat, du développement économique du plateau briard, de la circulation et des transports auront forcément un impact sur notre cadre de vie. Le laisser faire actuel n'est plus de mise. Il faut se réveiller et réagir. Tous les projets d'infrastructure, devront être compatibles avec un développement à long terme, qu'on appelle développement durable ou soutenable.
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