Villecresnes Autrement

Quand un syndicat oublie son devoir de réserve

Deux représentants du syndicat CGT de notre collectivité territoriale, accompagnés d'un autre de leur union locale, ont déposé un tract, vendredi 27, sur le pare-brise des véhicules stationnés sur le parking public du fief. Dans ce document, ils affirment que "Monsieur le Maire décide de bafouer les droits syndicaux", mais la réalité est toute autre.

Je refuse simplement que quelques personnes s'arrogent la possibilité de s'absenter de leur poste de travail, sans en avoir juridiquement et réglementairement le droit. Avant de prendre cette position, nous avons pris l'attache du Centre Interdépartemental de Gestion (CIG) qui a confirmé que notre position était la bonne. Le CIG a d'ailleurs programmé une réunion de toutes les parties concernées, dans les jours à venir, pour préciser définitivement la lecture faite de cette question. 

Aujourd'hui, je souhaite simplement m'étonner que ce combat de l'appareil syndical, sur un thème bien éloigné de la vie quotidienne des agents de notre municipalité, intervienne, mais est-ce vraiment un hasard, à quelques mois des élections municipales, et après plus de 5 années de vie tranquille. Peut-être ce syndicat considère t-il que la période est propice à la peur ou à la faiblesse des autorités locales, et qu'il y a ainsi l'opportunité d'obtenir plus. C'est mal me connaître.

A l'issue de la réunion entre le CIG, le syndicat et nous, la ville de Villecresnes respectera le droit réaffirmé, comme elle l'a toujours fait, mais rien de plus que le droit.

Je m'exprimerai alors sur l'ensemble des assertions contenues dans le tract.

 

Daniel WAPPLER, Maire de Villecresnes 

Au conseil municipal du 21 septembre

Voici les principaux points soumis aux débats du conseil municipal le 21 septembre.

Le premier concernait l’avis à donner au projet de Plan de Gêne Sonore (PGS) de l’aérodrome d’Orly. Ce Plan détermine la zone au sein de laquelle les riverains impactés par les nuisances liées à l’activité aéroportuaire peuvent bénéficier d'une indemnisation dans le cadre des travaux d’insonorisation de leur habitat. Le nouveau périmètre proposé excluant, pour quelques mètres seulement, des pavillons situés dans le quartier de Gros Bois, les conseillers municipaux ont voté contre ce projet de PGS et souhaité l’intégration des habitations en questions à l’intérieur du périmètre.

Le second point portait sur le projet de convention d’occupation précaire à destination des personnes sédentarisées qui habitent dans le bas du Chemin de Vaux, sur des terrains municipaux. L’objet de cette convention est de soumettre les habitants concernés au paiement d’un loyer. Cette action complète les initiatives menées par la municipalité depuis plusieurs mois et vise à normaliser la situation de ce secteur de Villecresnes souvent stigmatisé. Il a été rappelé en séance que des opérations de nettoyage de grande envergure ont été conduites par les habitants du Chemin de Vaux, avec l'aide des services municipaux. Cette politique qui a déjà porté ses fruits sur bien des aspects est suivie avec intérêt par la Préfecture.  Une partie de l’opposition n’a pas voté en faveur de cette délibération, préférant s’en tenir à son traditionnel « Y’a qu’à »

Le point suivant sollicitait l'avis des élus sur la création d'une Commission de suivi, d’intégration et de maîtrise d’usage portant sur le projet de quartier du Bois d’Auteuil et sur la lettre de mission que le maire souhaite leur fixer. Cette commission aura pour mission principale de veiller à la bonne prise en compte des dispositions issues de la concertation quant à l’équilibre général du projet. Son périmètre d’intervention sera élargi à l’ensemble des thèmes soumis à l’avis préalable de la population (habitat,développement durable, voieies, réseaux, équipements et développement économique). Elle devra se montrer attentive à la bonne intégration du futur quartier dans son espace environnant et veiller à ce que son usage soit le plus pertinent et le plus fonctionnel possible. C’est en cela que, par la notion de maîtrise d’usage, associant notamment les potentiels usagers et riverains du quartier, la Commission apportera conseil et validation à la maîtrise d’ouvrage. Pierre-Jean GRAVELLE ayant fait savoir qu'il souhaitait s'investir dans la réussite du projet, c'est lui que Monsieur le Maire désignera en qualité de Président de cette Commission dont la création a été approuvée à la majorité. 4 membres de l’opposition ont voté contre cette démarche participative. il est difficile de comprendre leur vote sur ce point.

Enfin, au titre des informations, Monsieur le Maire a indiqué au Conseil municipal que Madame Martine SJARDIN et Monsieur Pierre-Jean GRAVELLE, conseillers municipaux, avaient démissionné du groupe d’opposition Ensemble pour Villecresnes (EPV) et qu’ils siégeaient donc désormais en qualité d’indépendants au sein de l’assemblée délibérante.

Des nouvelles du Très haut Débit à Villecresnes

Le Conseil Général du Val de Marne  a retenu 2 réponses à son appel d’offres pour la mise en place du réseau Très Haut Débit parmi les 3 qui lui ont été transmises.

Il a demandé aux deux candidats pré-selectionnés de préciser leur offre, en établissant une synthèse sur les coûts et sur le calendrier technique de déploiement. Ils ont jusqu’au 11 septembre pour répondre.

Le choix définitif du délégataire devrait donc se faire fin octobre.

Les 2 candidats ont indiqué qu’ils effectueraient l’ensemble des travaux en 24 mois, mais les services du CG 94 souhaitent que ce délai soit raccourci. 

Des commerces à pérenniser et à développer

La qualité de vie dans la cité repose sur un bon équilibre entre un environnement agréable, des logements disponibles, des moyens de transports et une activité économique adaptée à la population. Dans ce contexte les commerces de proximité s’avèrent déterminant pour le dynamisme de la ville.

Les fermetures prochaines à Villecresnes d’un commerce de primeurs en centre-ville, et d’un restaurant gastronomique sur la RN 19 auxquels s’ajoute la disparition du centre de radiologie sont des évènements éminemment négatifs.

Les causes en sont diverses. La crise économique bien sûr mais aussi d’autres motifs. Dans le cas du centre de radiologie il s’agit d’un départ à la retraite.

Les moyens dont dispose la municipalité en la matière, sont limités, car l’achat et la vente de fonds de commerce, obéissent d’abord à la loi du marché. Son rôle est de mettre le commerce local dans le meilleur environnement possible.

Toutefois, sur le moyen terme, la ville n’est pas totalement désarmée puisqu’elle possède un droit de préemption, certes complexe à mettre en œuvre, mais pouvant permettre, de se donner le temps de rechercher un repreneur.

Pour cela il y a nécessité d’assurer le maintien, dans notre ville, des jeunes Villecresnois, qui sont porteurs d’avenir.  De même doit-on garantir un accroissement modéré et équilibré de la population.

Les différents projets immobiliers en cours, notamment celui du Bois d’Auteuil s’insèrent dans cette démarche.