Travaux de sécurisation à entreprendre sur la RN 19

Rappelons que le projet de voie rapide qui doit remplacer la RN 19 se limite actuellement à une première phase qui consiste à contourner BOISSY SAINT-LEGER via un tunnel. Ce tunnel récupère la RN 19 après la station service TOTAL et poursuit en voies rapides (4 voies), sans obstacle jusqu’au château de GROBOIS. (Donc à l’entrée de Villecresnes)

Il n’y a à l’heure actuelle aucun projet ou pré-projet concernant la seconde tranche. Un tracé possible évoqué il y a quelques années longeait le TGV par le nord et ce jusqu’à la francilienne.

En fait quand on évoque la voie rapide entre la N 406 et la Francilienne (N104) il s’agit, sauf à imaginer la traversée de Villecresnes par un second tunnel) de deux tronçons distincts

-   N406-GROBOIS

-  MAROLLES-N104

Que l’on obtienne, ou pas, la seconde tranche de cette voie rapide, la traversée de Villecresnes devient donc un problème énorme. (Bouchons, nuisances sonores et atmosphériques, risques pour la sécurité des piétons et des cyclistes). Bref on déplace le problème de BOISSY à VILLECRESNES.

C’est la raison pour laquelle, Villecresnes, ses élus, et ses habitants doivent adhérer  aux aménagements de sécurisation proposés en concertation avec les villes riveraines par la DIRIF. (Ronds-points, carrefours aménagés, limitation de vitesse)

D’autres villes raisonnent davantage en fonction de leurs projets de futures zones d’activité économique, que l’officialisation du tracé de la seconde tranche permettrait de libérer. Leur crainte est que l’Etat, une fois réalisés les aménagements du programme SURE, « laisse tomber » la seconde tranche de la voie rapide (Marolles-N104) et qu’il leur faille attendre longtemps.

Pour ce qui nous concerne, (mais d’autres le pensent également) ces projets du programme SURE sont tout à fait compatibles avec un l’aménagement éventuel ultérieur de la RN 19 en voie expresse. Il n’y a aucune contradiction, aucun risque.

Quoi qu’il en soit la position  de la municipalité de Villecresnes est claire :

1. Compte tenu des perspectives à venir du budget de l’Etat, nous ne croyons pas à la seconde tranche de la transformation de la RN 19 en voie expresse, ou alors dans 30 ans
2. Nous avons par contre un vrai besoin de sécuriser et de réguler la traversée de notre ville lorsque la déviation de BOISSY SAINT-LEGER sera opérationnelle, c'est-à-dire dans 4 ou 5 ans.
3. Nous ne lâcherons donc pas la proie pour l’ombre