La commune vient de recruter un nouveau brigadier de police municipale. Son expérience vient renforcer une équipe qui comprend désormais 4 personnes. Il n’est pas inutile de rappeler à ceux dont l’incivisme n’a d’égal que l’égoïsme, que ces policiers exercent une mission d’intérêt général : faire respecter les règles établies pour rendre possible la vie en société. Cela constitue d’ailleurs une attente forte d’une majorité de nos concitoyens.
Il m’est arrivé, cependant, de lire ou de m’entendre rapporter des propos critiques sur leur action, notamment lorsqu’ils verbalisent. Je voudrais donc remettre les choses dans le bon ordre.
Voici, à titre d’exemples, quelques vitesses relevées dans nos rues : rue de Mandres la vitesse moyenne est de 44 kms/h et la vitesse maximale 111 kms/h. Ces vitesses sont respectivement de 37 et 100 kms/h rue de Cerçay-Brunoy, de 42 et 92 kms/h rue du Réveillon-Bois d’Auteuil, de 36 et 81 kms/h rue du Bois Prie Dieu et de 33 et 73 kms/h rue de l’Orangerie.
Qui est dans le juste, celui ou celle qui critique les contrôles, ou ceux qui se mobilisent et s’engagent avec ténacité pour le bien-être collectif ? La réponse me semble évidente. Imaginer qu’au nom de la « tranquillité » ou de la « liberté de faire ce que l’on veut », il nous faudrait tolérer que certains ne respectent pas les règles communes au point de rouler à des vitesses assassines, dépasse l’entendement. Villecresnes est une des premières villes à avoir choisi de limiter la vitesse à 30 kms/h pour assurer la sécurité des enfants, des personnes âgées ou à mobilité réduite et des cyclistes, mais beaucoup d’autres villes sont sur le point de faire le même choix, y compris dans notre environnement proche.
Des consignes ont été données à nos policiers municipaux de faire appliquer les arrêtés que nous avons pris (interdiction poids lourds, vitesse, stationnement dangereux) et de multiplier les contrôles en des lieux et à des heures qui changeront. Ils seront quelquefois aidés par leurs collègues de la police nationale. Ils ont reçu instruction de procéder en priorité à des rappels à l’ordre, dès lors que la faute commise se situe en deçà d’un dépassement raisonnable. Mais cette tolérance ne durera qu’un temps à l’issue duquel les contrevenants devront assumer les conséquences de leur comportement incivil.
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