Le vote du budget 2012.
Cette année encore, nous avons choisi de voter notre budget dès le début de l’année, afin de permettre aux services municipaux d’engager sans tarder les actions attendues par les Villecresnois. Certes, cela conduit à quelques incertitudes. Ce que je souhaite souligner ici, c’est que, malgré le contexte actuel, ce budget, n’est pas un budget de rupture. Il assure la continuité des services proposés aux habitants, corrige ce qui doit être amélioré dans notre fonctionnement, et apporte des réponses concrètes aux besoins de notre ville en matière d’équipement.
L’adoption du PLU
Après deux années de travail et de concertation, le conseil municipal, réuni les 20 et 21 janvier a adopté le Plan Local d’Urbanisme. Ce document, qui se substitue au plan d’occupation des sols, définit les choix d’aménagement et de développement retenus pour les 10 prochaines années, dans les domaines de l’activité économique, de l’habitat, de la préservation des espaces naturels, de la circulation et des transports. L’opposition elle-même a souligné la qualité de ce document. Le Villecresnes futur est en marche.
La perte pour trois ans de notre capacité de décision en matière de préemption
Il y a quelques mois, Villecresnes a fait l’objet d’un constat de carence pour n’avoir pas atteint les objectifs triennaux fixés par les services de l’Etat en matière de construction de logements locatifs sociaux, et ce, malgré l’engagement pris par la municipalité de rattraper son retard au cours des années à venir. Lors d’une réunion, tenue en Préfecture le 24 janvier 2011, le maire de Villecresnes s’est vu signifier qu’en application de l’article 39 de la loi de mobilisation pour le logement et de lutte contre les exclusions, dite « Loi Boutin », du 25 mars 2009, le droit de préemption urbain de la commune était transféré immédiatement au Préfet. Il s’agit là d’une sanction supplémentaire s’ajoutant au doublement de l’amende prévue par l'article L302-9-1 du code de la construction et de l'habitation qui nous avait été notifié en juillet. Le représentant de l’Etat peut désormais intervenir sur toutes les aliénations de terrains bâtis ou non bâtis, pouvant faire l’objet d’une opération de construction de logements sociaux. Même s’il n’est jamais agréable d’être ainsi mis à l’index, notre équipe est déterminée à construire les logements locatifs que beaucoup attendent, non en raison des menaces de l’Etat, mais parce que nombreux sont nos concitoyens qui attendent une réponse à des demandes datant quelquefois de plusieurs années.
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