Le développement de notre ville ne se fera pas, l'oeil dans le rétroviseur, en limitant notre futur au canton comme le suggère notre opposition. Nous devons prendre toute notre part aux réfléxions qui ont lieu autour de l'avenir de la région capitale, à laquelle nous sommes liés pour tous les aspects de notre vie. C'est pourquoi Villecresnes a adhéré, dès sa création à Paris Métropole. Selon sa propre définition, ce syndicat mixte regroupe environ 170 collectivités, communes, intercommunalités, départements, région, qui se sont rassemblés pour trouver ensemble des réponses aux défis sociaux, économiques, environnementaux de leur territoire partagé. C’est donc un lieu, dont notre ville ne pouvait être absente, malgré sa taille modeste. Nous sommes les seuls du territoire à y siéger. Nous venons de répondre à l’appel à initiatives lancé par ce syndicat d’études afin de doter notre territoire d’un projet structuré et structurant qui, en liaison avec les territoires voisins, nous permettra de prendre toute notre place dans les débats du Grand Paris.
Dans le même esprit, nous avons entamé un dialogue récurrent avec nos voisins de la communauté d’agglomération du Val d’Yerres sur trois thématiques où nos intérêts convergent :
- L’accès réciproque aux équipements culturels et sportifs
- La question du haut débit, car 120000 habitants pourraient s’avérer plus convaincants pour les opérateurs que 27000.
- Les transports. Nous avons un intérêt commun à améliorer la fréquence et les horaires de la ligne I. Il en va de même à propos de la RN 19, dont Yerres et Villecresnes pourraient être les victimes si aucun aménagement n’était apporté à la traversée de notre ville lorsque le tunnel sous Boissy-Saint-Leger entrera en service.
Au moment ou le gouvernement entend réformer le fonctionnement des collectivités territoriales, tous ces mouvements posent, de façon claire, le cadre dans lequel nous devrons aborder notre propre avenir territorial.
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