Il faut qu’on le sache, le handicap n’est nullement une identité. Une personne handicapée est avant tout une personne et le handicap ne doit pas suffire à la définir.
Néanmoins, on peut dire qu’une personne handicapée est une personne privée de sa liberté de circuler. Une liberté fondamentale. Sa liberté se mesure d’abord au degré de mobilité dont elle dispose. La personne handicapée est un individu à part entière mais à qui la Cité, en lui fermant ses portes, interdit, d’exister pleinement.
Malgré la loi d’orientation de 1975 en faveur des personnes handicapées, elle ne dispose toujours pas du droit le plus élémentaire, de circuler. Ce droit primordial du citoyen se trouve, dans les pratiques quotidiennes, interdit, contredit, refusé, par les réalités matérielles de la société, et ses partis pris architecturaux et budgétaires.
La personne handicapée est donc renvoyée à son « statut » peu enviable, et retombe dans la dépendance. Ainsi l’inadaptation architecturale de la société urbaine dans son ensemble la sur handicape.
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