Le 20 novembre dernier, une centaine de Villecresnois ont participé à la réunion publique sur la question de l’habitat.
Dans son introduction, la maire, Daniel Wappler, a rappelé plusieurs caractéristiques de notre ville :
- Villecresnes a connu plusieurs périodes de forte
croissance de sa population
- 2178 habitants nouveaux entre 1968 et 1975 soit 56%
- 1449 habitants nouveaux entre 1982 et 1990 soit 22%
- 1174 habitants nouveaux entre 1999 et 2009 soit 14%
Au total 92% d’entre nous sont arrivés depuis le début des années 70.
- La seule catégorie d’âge en croissance entre 1999 et 2009 c’est celle des plus de 60 ans.
- Notre pyramide des âges présente un creux dans la tranche des 25 à 45 ans
- Les retraités représentent aujourd’hui 31% du nombre de ménages
- Nous constatons une hausse sensible du nombre de familles monoparentales. Elles sont 12%
- Une baisse du nombre de personnes par habitation (décohabitation)
Ces éléments montrent à l’évidence qu’il est nécessaire de rajeunir notre population afin de dynamiser notre vie sociale, tout en préservant nos espaces naturels.
Comment peut-on atteindre un équilibre socio-démographique dynamique ? Quelle place peut-on accorder aux jeunes et plus particulièrement aux jeunes ménages ? Quelles réponses peut-on donner aux demandes qui sont formulées à la commune ? Voici les principales questions auxquelles les intervenants ont tenté de répondre.
Chacun d’eux a ainsi apporté successivement un éclairage particulier.
Michel Martineau, Directeur territorial de la DRIHL, et représentant de l’Etat a décrit la situation du logement en Ile-de-France, et a expliqué les différents éléments qui forme la politique de l’Etat en matière notamment de logements sociaux. Il a, au passage, rappelé que Villecresnes qui, comme 7 autres villes du Val-de-Marne, avait vu son droit de préemption transféré au préfet, disposait maintenant de projets qui lui permettraient de le récupérer au début 2014.
Maureen Luce-Mouterde, architecte urbaniste a ensuite tenté de démystifier certaines peurs que peut introduire le développement de l’habitat et, par la même occasion, a exposé les questions qu’il était nécessaire de se poser afin de réussir l’intégration d’un nouveau quartier.
Enfin, Fabrice Morenon, adjoint à l’urbanisme de la commune de Saint-Maurice est intervenu à la place de son maire, Christian Cambon, empêché, afin de présenter la situation dans sa commune. Saint-Maurice dispose en effet d’un taux de logements sociaux de 23% de logements aidés à sa population, sans que cela n’ait d’effet ni sur la nature ou le taux de délinquance, ni sur la valeur des biens immobiliers.
En conclusion, Daniel Wappler, a dressé la liste des problématiques soulevées au cours des échanges :
- L’importance de la création d’emplois pour n’être pas qu’une ville dortoir
- La nécessité d’améliorer encore les transports en commun
- Le besoin d’infrastructures routières pour désengorger le centre-ville
- L’anticipation des besoins en équipements collectifs
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