Extrait de l'article du JDD du 25 septembre traitant du logement social :
A Villecresnes le logement social provoque des «peurs irrationnelles», reconnaît le maire. Autour des terrains de tennis, dans les petites allées bordées de maisons presque identiques, les habitants sont «catastrophés». Une quadra, carré blond et lunettes rosées, s’arrête pour donner son avis : «On ne veut pas La Courneuve, ici. Si on ne peut pas choisir les gens…» Tous acquiescent. «J’ai fait du social dans le 93 pendant vingt ans ; si j’ai acheté un pavillon ici, c’est pour être tranquille», lâche un autre. Peur de voir des «mobylettes tourner», le foncier «se dévaluer» ou, comme le dit l’ancien maire, de voir s’installer des «gens qui n’ont rien à voir avec la culture villecresnoise».
Question : L'ancien maire sous-entend t-il que la culture villecresnoise c'est la xénophobie ?
Heureusement la suite de l'article fournit un début de réponse :
Pourtant, deux rues plus loin, des logements sociaux, il y en a. La Cité fleurie, 95 appartements qui portent bien leur nom, répartis en plusieurs bâtiments. «C’est différent», «ça fait quarante ans qu’ils sont là», concède-t-on. «À l’intérieur, il y a toutes les classes sociales, toutes les professions», explique la gardienne. «Il faut mettre fin aux fantasmes et aux amalgames. Les tours des années 1960, c’est fini ; on les détruit, aujourd’hui.» Même les plus récalcitrants concèdent que, pour les jeunes qui s’installent, les loyers modérés ont du bon. En face de la Cité fleurie, un pavillon s’est vendu il y a quelques mois 400.000 euros.
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