La municipalité va lancer dans quelques semaines un grand débat public sur le « vivre ensemble ». Nous souhaitons recueillir auprès des villecresnois, quartier par quartier, tout ce qui pollue la vie de chacun, les incivilités de tous les jours, et les manquements au respect des autres.
Parmi toutes ces entorses à la vie citoyenne, il en est une qui nous préoccupe au plus haut point : la vitesse des automobiles dans Villecresnes.
Notre équipe a fait le choix d’une voirie partagée entre automobiles, cyclistes, et piétons. Pour que ce partage puisse s’opérer en toute sécurité, nous avons abaissé la vitesse maximale autorisée à 30 km/h. Les membres du Conseil Municipal des Enfants (CME) ont, les premiers, compris tout le parti qu’ils pouvaient tirer de cette mesure : pouvoir circuler à bicyclette dans Villecresnes sans que leurs parents aient peur.
Hélas, les résultats, tirés des enregistrements effectués par les radars pédagogiques dans les rues à forte circulation, sont loin d’être satisfaisants :
- 23% des véhicules sont enregistrés à moins de 35 km/h (Affichage en vert)
- 16 % le sont entre 35 et 40 Km/h
- 18% le sont entre 40 et 45 km/h
- 43 % au dessus de 45 km/h
Certains, osent même régulièrement des vitesses supérieures à 100 km/h, et ce, en pleine journée. Le maximum enregistré est de 121 km/h rue de Brunoy et 120 km/h rue du réveillon.
Ces gens là se comportent en véritables assassins.
Face à de tels agissements, nous n’avons pas d’autre alternative que de considérer la période probatoire comme close et de saisir la préfecture pour que des contrôles de police soient effectués aux heures où nous avons constaté le maximum d’infractions.
Comme pour beaucoup d’autres aspects de la vie sociale, vivre la circulation de manière apaisée contribue au respect de chacun, à la tranquillité de tous et au bien être général.
Qui peut s’opposer à ces principes ?
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