Villecresnes Autrement

A propos du 30 km/h

Depuis quelques jours, nous sommes saisis de remarques et de questions émanant d’une minorité d’automobilistes, à propos de la limitation à 30 km/h, de la vitesse autorisée dans notre ville. Certains y voient une mesure inutile, d’autres un accroissement des contraintes.

Nous avons donc estimé nécessaire de rappeler la raison d’être et les conditions de mise en place de cette décision.

Le plan de circulation, a été voté conjointement par la majorité municipale et l’opposition en juillet 2009, après une concertation de près d’un an, menée avec la population, directement ou au travers des comités de quartier. Il répond à un triple objectif :

- Sécuriser, fluidifier et apaiser la circulation dans Villecresnes

- Rendre les trottoirs aux piétons, tout en simplifiant les règles de stationnement

- Permettre aux cyclistes, aux piétons et aux personnes à mobilité réduite de se déplacer en toute sécurité

 

Solidarité et ouverture

Il y a des périodes ou les éléments se conjuguent pour laisser un sentiment d’impuissance.

En revenant sur le terrible drame d’Haïti, ses milliers de morts et d’orphelins, on peut être tenté de s’interroger sur la nature de la fatalité qui s’acharne ainsi sur des femmes et des hommes qui déjà, possèdent si peu. Mais à y regarder de près la réalité n’est pas si simple.

En effet, ces dernières semaines, deux nouveaux tremblements de terre, l’un au Japon, l’autre au Chili, sont venus démontrer que plus on vit dans un pays développé, plus on a de chances de s’en tirer.  200000 morts en Haïti, 800 au chili, aucun au japon.

Pour atteindre ce niveau de sécurité il faut investir beaucoup de moyens et d’intelligence technique, ce qui, pour un pays comme Haïti n’est possible qu’avec l’aide des pays développés et de ses citoyens. C’est la raison pour laquelle le conseil municipal de Villecresnes a voté une subvention de 5000 € qui a été versée à la Fondation de France afin de participer à la reconstruction/modernisation de ce pays, et qu’une urne a été déposée en mairie pour recueillir vos dons.

Solidarité donc.

Mais cette nécessaire solidarité doit être abordée plus en amont et se muer en aide au développement. Ainsi, dans quelques mois, la Communauté de Communes du Plateau Briard devrait signer une convention de coopération décentralisée avec BONALEA une commune du Cameroun afin d’organiser pour des jeunes de notre territoire un chantier destiné à construire un centre de santé. Pour la population de BONALEA cela permettra un accès direct à des conditions de soins inconnues jusqu’alors. Nos jeunes, eux, en tireront une ouverture inespérée sur le monde, une ouverture aux dimensions civique, culturelle et humaine.

Nous sommes convaincus que solidarité et ouverture internationale vont de pair. Ces deux valeurs, conjuguées simultanément, sont de nature à faire reculer l’impuissance évoquée au début de ce texte.

L’ouverture au monde s’apprend tôt et progressivement ; elle se cultive tout au long de la vie à travers des échanges à vocations diverses. Je demanderai au conseil municipal qui se réunira le 27 mars de voter notre jumelage avec la ville italienne de ZIBIDO SAN  GIACOMO. Avant l’été je proposerai la même démarche vis-à-vis des villes de WEISSENHORN en Bavière et de ZVITAVY en république Tchèque.

Avant la fin 2010, Villecresnes ne se réduira plus à son seul canton.