Une manifestation a été organisée mercredi 1er avril par l’Association pour la RN 19 qui regroupe toutes les villes riveraines et proches de cet axe routier, villes qui subissent toutes depuis longtemps les nuisances engendrées par l’absence de décision de l’Etat quant aux aménagements devenus indispensables.
Au cours d’une réunion récente à la Direction Régionale de l’Equipement, il a même été demandé aux maires concernés de ne pas réclamer la totalité du tracé au risque de ne rien obtenir du tout. Représentant le plateau briard à cette réunion j'ai fait savoir que nous ne pouvions accepter un tel raisonnement qui confine au chantage.
En effet, dans l’hypothèse où les crédits nécessaires à l’achèvement de la première phase seraient débloqués, les problèmes de BOISSY seraient certes résolus mais transférés à Villecresnes, qui connaîtrait à son tour les problèmes d’insécurité, de blocage de circulation, de pollution et de nuisances sonores.
Dans toutes les réunions où il nous est donné de nous exprimer sur ce sujet, nous faisons observer que si nous comprenons la nécessité, pour des questions budgétaires, d’envisager une segmentation du projet, nous considérons qu’il est indispensable d’intégrer la traversée de VILLECRESNES dans la première tranche. Nous pensons que cela pourrait être réalisé par des aménagements à coûts raisonnables et permettrait d’entamer sereinement les études nécessaires à la détermination du tracé entre Villecresnes et la francilienne.
Cette idée a déjà été évoquée avec le Directeur Régional de l’Equipement, le Préfet du Val de Marne, et au sein de l’association RN19.
Nul doute qu’il nous faudra cependant nous battre pour faire respecter le problème spécifique que représente la traversée de Villecresnes avec le tunnel sous Boissy en amont et un tracé non défini vers l’aval.
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