Hier, dans de nombreuses communes de France, on a célébré l’anniversaire de l’appel à poursuivre le combat, lancé le 18 juin 1940, par le Général De Gaulle.
N’est-ce pas l’occasion, et le moment, de nous remémorer quelques-unes des convictions de cet immense Homme d’Etat ?
Il savait que, dans les périodes de crise intense, l’opposition des intérêts particuliers et de l’intérêt général est exacerbée. Il avait donc fait, une fois pour toutes, le choix de la France, même s’il fallait quelque peu bousculer l’opinion des français. Il avait également fait le choix du courage politique, parfois au risque de sa vie et souvent au détriment de son propre futur.
Il se méfiait, à juste titre de l’action des partis et des politiciens qui ne pouvaient conduire le pays que vers l'inefficacité et la médiocrité. Affranchi des partis et libre, Charles De Gaulle était un rassembleur, auquel seuls les ultralibéraux et la grande finance ne s’étaient pas ralliés.
De juin 1944 à janvier 1946 il a fait faire à la France, en quelques mois, un progrès considérable grâce à un gouvernement d'Union Nationale : instauration de la Sécurité Sociale, vote des femmes, nationalisations industrielles et de la finance, création du commissariat à l'énergie, mise en place du plan stratégique, réorganisation de l’administration. C’est d’un élan de ce type dont nous aurions besoin aujourd'hui, plutôt que d'un vote pour les extrêmes.
Après la guerre, au moment où la majorité pensait “revanche”, il a entamé la réconciliation et tressé des liens avec l'Allemagne, car sa vision du monde reposait sur un esprit d’ouverture. Ce sont ces liens et ce regard nouveau des uns sur les autres que nous retrouvons encore aujourd’hui dans les jumelages.
Son action politique était empreinte d’une indéniable vision sociale. Ni de droite, ni de gauche, De Gaulle était un tenant de la troisième voie, celle de la participation et de l’association capital-travail, grâce, d’abord à la création des comités d’entreprises, puis à la promulgation de plusieurs textes instituant la répartition des plus-values et des résultats financiers des entreprises.
Choix de l’intérêt général, affranchissement des partis, esprit de rassemblement et d’ouverture, vision sociale, ce sont les valeurs qui rassemblent les membres de Villecresnes Ambition.
Si à l'époque, Charles De Gaulle avait tenu compte de l'opinion de la majorité des Français, il serait resté en France au lieu d'aller à Londres et il n'aurait jamais lancé son appel.
Ces valeurs et cette leçon, bien loin de nous conduire à accepter un verdict électoral conjoncturel et à collaborer gentiment, nous encouragent à la résistance.
Belle analyse et bon parallèle avec l'actualité. J'aime beaucoup la chute
Rédigé par : Danièle Wappler | 19/06/2014 à 17:23
Sauf qu a courir en ump apres le fn nous avons avec Cope deux fois le racisme fn originel entre dans les moeurs. Alirs le prealable laique de l espace republicain devient conditiom 1 tout en evitant le piege identitaire dorenavant tendu automatiquement
Rédigé par : chahuneau | 24/06/2014 à 14:33
Voilà des "Mémoires d'Espoir" !
Retrouver un esprit de résistance et même l'esprit de la Résistance, esprit de rassemblement au dessus des partis.
Comme récemment Stéphane Hessel, ce résistant de la première heure, prisonnier, évadé, déporté puis depuis diplomate de talent et homme politique de conviction.
Voici ce qu'il disait du haut de ses 93 ans en 2010 dans son petit opuscule 'Indignez-vous !" :
" Aux jeunes, je dis : regardez autour de vous, vous y trouverez les thèmes qui justifient votre indignation - le traitement fait aux immigrés, aux sans papiers, aux Roms. Vous trouverez des situations concrètes qui vous amènent à donner cours à une action citoyenne forte. Cherchez et vous trouverez !
" Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers..."
Rédigé par : J.P. Texier | 24/06/2014 à 22:12