En 6 ans la précédente équipe s'était attachée à mettre en place une véritable offre culturelle et avait renoué avec la tradition des fêtes populaires. Le principal objectif était que chacun, dans sa diversité de goût, de culture puisse découvrir, assister, participer à de véritables événements.
En moins d'un an, la nouvelle municipalité a réussi à remettre Villecresnes dans la morosité, le train-train quotidien mais est fière de sa réussite : pour le 14 juillet on tire un feu d'artifice le 13 !
Préparer une saison culturelle requiert un minimum d'ouverture d'esprit : on ne peut pas tout connaître ni tout aimer ! Il faut donc garder à l'esprit qu'il doit y en avoir pour tous les goûts, tous les âges. En bref, il faut travailler et savoir déléguer â ceux qui savent faire.
La prochaine commission culturelle aura lieu fin janvier pour préparer la programmation du premier semestre et décider des subventions à attribuer aux associations.
Ces dernières devront donc attendre encore quelques semaines avant de connaître leurs dotations alors qu'elles avaient pris l'habitude d'être informées lors du vote du budget en janvier...pourtant heureusement que nous les avons ces associations. Ce sont les seules à être à l'affiche depuis ces derniers mois...
S'il n'y avait pas les partenariats initiés précédemment avec les scènes nationales et La Rue, les tableaux lumineux n'auraient pas grand-chose à nous annoncer... Hormis un vide Grenier, une braderie des jouets, un salon d'automne , une fête de la ville, un lancement des illuminations, revus et corrigés pour devenir des événements médiocres où la consigne est de dépenser le moins possible en faisant fi de tout ce qui fonctionnait bien.
Maintenant, Villecresnes est bien â l'image d'une certaine France : sans perspective d'avenir et surtout en pleine régression intellectuelle !
Pour réussir quelque chose, il faut avoir le plaisir de le faire. Et manifestement, les élus actuels n'ont pas de plaisir à gérer la ville, pas envie de se faire plaisir et de donner du plaisir aux autres. C'est vrai dans tous les domaines. Pas seulement à la culture.
Ils ne s"attendaient pas à ce que "ça leur tombe dessus".
Alors ils prétendent qu'il n'y a pas d'argent.
Le Krenchtown festival devait avoir lieu à Villecresnes pour la 4° année consécutive ; c'était un lieu de rencontre de jeunes, plutôt sympathique.
Rayé par un simple mail de l'adjointe en charge de la culture, sans rencontre avec les organisateur au motif : pas de crédit !
Ils vont être accueillis dans une autre ville. Et pendant ce temps là, Villecresnes se meurt...
Rédigé par : Jean-Paul TEXIER | 15/12/2014 à 17:50