Il est fréquent qu’un nouvel élu, ici un nouveau maire, cherche à imputer ses erreurs et son incapacité à tenir ses engagements à la situation que lui aurait laissée son prédécesseur. Le risque d’une telle attitude est encore plus fort à Villecresnes, compte tenu de l’impréparation de la nouvelle équipe.
Alors mettons dès maintenant par écrit quelques réalités auxquelles nous pourrons nous référer pour juger le chemin parcouru par la nouvelle équipe
Réalité n°1 : La politique fiscale.
Nous n’avons pas augmenté les taux communaux d’imposition au cours de notre mandature. Seule la réforme de la taxe professionnelle voulue par le Gouvernement FILLON, a conduit à la fusion des taux communaux et départementaux, sans que la somme des deux n’en soit affectée.
Réalité n°2 : La situation financière de la ville.
L’épargne de gestion, c’est-à-dire la différence entre les recettes réelles courantes et les dépenses réelles a été de 9,67 millions € soit 1,6 million € par an.
La dette qui était de 3,9 millions € le 31 décembre 2007 est de 5,15 millions € au 31 décembre 2013, soit une augmentation de 1,25 million €. Cette dette est donc de 523 € par habitant alors que la moyenne de la dette des villes de notre taille est de 1100 € par habitant.
Dans le même temps nous avons réalisé 22,4 millions € d’investissement pour amener notre ville au niveau d’équipements nécessaires.
Tous ces chiffres sont vérifiables en consultant les comptes administratifs et les comptes de gestion avalisés par les services de l’Etat et le conseil municipal. Ces documents sont publics.
Réalité n° 3 : Le bétonnage
Quel avenir pour le Bois d'Auteuil ? On fait “à peu près” ce qui était prévu ou on arrête tout ?
Va-t-on ressortir le projet de l'Allée Royale ?
GUILLE a mené toute sa campagne contre le Bois d’Auteuil, et parmi les signataires de sa pétition figurent les propriétaires des 6,5 hectares de terrain de l’Allée Royale sur lesquels, en 2006, Messieurs Gravelle et son adjoint à l’urbanisme voulaient implanter un nouveau quartier. Qu’est-ce qui peut conduire des propriétaires fonciers à signer une pétition contre un projet immobilier si ce n’est que leurs propres intérêts ont été contrariés par un autre projet.
Bois d’Auteuil ? Allée Royale ? Y a-t-il eu un lien de causalité ?
Le discours sur le bétonnage masquait peut-être d’autres enjeux. A voir la joie de certains, dimanche lors de la proclamation des résultats, et pour connaitre certains liens d’amitié, on peut le penser.
Les habitants de l'Allée Royale, de la rue de l'Etoile et de la rue d'Yerres qui ont signé la pétition tremplin de Guille auront intérêt à se montrer vigilants
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