Le 12 octobre, j'ai assisté a la conférence des Présidents d'associations Villecresnoises et j'ai pu constater leur inquiétude quant aux conséquences de la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires sur leur fonctionnement et l'emploi de leurs salariés. Les remontées qui me parviennent des parents d'élèves et d'une grande partie du corps enseignant vont dans le même sens. Parallèlement, au moment où nous préparons le budget 2014, les communes n'obtiennent aucune réponse sur la pérénnité du financement de cette réforme.
Le manque à gagner pour notre ville, s'ajouterait donc à la baisse déjà actée des dotations de l'Etat et aux prélèvements supplémentaires de péréquation des intercommunalités. Pour Villecresnes la facture pourrait se situer entre 250000 et 300000 € pour 2014.
C'est la raison pour laquelle, j'ai décidé d'apporter ma signature à l'appel adressé par des maires du Val de Marne au Premier Ministre afin qu'il suspende la réforme, le temps notamment de remettre son financement à plat.
Cependant, nous sommes républicains, et si le gouvernement maintient sa position, Villecresnes appliquera cette réforme avec les moyens dont il dispose. Le maire de Villecresnes ne s'associera pas au collectif de ses collègues qui refuseront d’appliquer la réforme des rythmes scolaires dans leur ville.
Article du Parisien du 15 novembre
A qui profite le crime ? Et si le véritable but n'était pas de revoir les rythmes scolaires mais de s'attaquer à une des rares choses qui fonctionnent encore, le tissu associatif ? De "l'intérêt général", du "lien social" voilà qui est insupportable pour pour les néo-libéraux. Et si en plus on peut casser les économies locales...
Rédigé par : Philippe Selve | 18/11/2013 à 15:03