Dans un billet publié le 29 septembre dernier, sur notre ancien blog, nous évoquions les tracts diffusés sur la voie publique par quelques représentants du syndicat CGT de notre collectivité, et nous promettions de nous exprimer lorsque les procédures qui étaient en cours, seraient achevées. C’est le cas aujourd’hui.
Alors quelles sont nos réponses ?
- Première accusation de la CGT : nous bloquerions les droits syndicaux de la CGT, l’empêchant ainsi de défendre les agents. En réalité, nous nous sommes opposés à ce que des représentants de ce syndicat s’arrogent le droit de s’absenter à leur guise, pour assister à des réunions extérieures, sans avoir le moindre crédit d’heures pour cela. Au cours d'une réunion qui s'est tenue, à notre demande, le 11 octobre, notre position a été validée par le Centre Interdépartemental de Gestion, dont la Direction a clairement affirmé que la CGT n’appliquait pas les textes et que les heures revendiquées n'étaient pas légitimes.
- Deuxième accusation de la CGT : la mise en place d’une politique de gestion des carrières s’appuyant sur la reconnaissance individuelle. Nul n'ignore que la CGT, par principe, refuse toujours ce qui tend à privilégier la relation personnelle entre un agent et son supérieur hiérarchique. Alors oui, nous avons mis en place, en toute transparence, et après débat avec les instances de représentation du personnel (CTP), les définitions de poste, les entretiens annuels, les primes de fin d’année variables, parce que nous pensons que les efforts de ceux qui font plus pour améliorer le niveau des services dûs aux Villecresnois, doivent être reconnus et rétribués. C'est une question d'équité.
- Troisième accusation de la CGT : le nombre d’agents au service des administrés diminuerait. Comment peut-on affirmer une chose aussi invraisemblable alors que chacun peut constater que nous avons créé de nouveaux services (petite enfance, propreté, police municipale, sport, communication) et renforcé les compétences au sein de ceux existants (accueil, urbanisme, périscolaire, jeunesse, bibliothèque)
Trois remarques pour conclure :
- Nous sommes en fin de mandature et jamais depuis 2008, la CGT n’a mis en cause la politique que nous suivons. D’autre part il existe un autre syndicat dans notre collectivité et on peut penser qu’il se serait exprimé si la situation du personnel était à ce point dégradée.
- Par leur attitude, au travers notamment des messages et tracts à caractère politique distribués sur la voie publique, ces représentants syndicaux ont outrepassé leur rôle de délégués du personnel. Cela leur a été rappelé lors de la réunion que nous avons eue au CIG.
- On ne peut qu’être sidérés de constater que l’opposition, sans rien connaître du problème opposant ce syndicat à la municipalité, ait cru astucieux de tenter d’en faire ses choux gras.Quelle incohérence et quel opportunisme de la part d'EPV de se faire le chantre d'une politique de gestion salariale des fonctionnaires tant décriée par l'UMP dont ils se revendiquent pourtant, et de sembler souscrire à l'insuffisance de personnel, après avoir critiqué la relative augmentation des frais de fonctionnement.
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